Dans le genre chanson qui fait toujours de l'effet, qui t'envoie dans un autre temps, en d'autres lieux, il y a toutes celles de cet album de Cabrel, Samedi soir sur la Terre...
Peut importe l'endroit, l'instant, en plein milieu de mes courses, dans ma voiture, dans mon canapé... j'en entends une de ces chansons et je pars ailleurs. Et puis il y a cette chanson, celle qui me touche encore plus que les autres, la chanson titre de l'album.

La chanson qui rend amoureux... C'est la chanson qui revient du fond de tes souvenirs, qui te prends les tripes quand tu ne t'y attends pas. Tu l'avais presque oubliée, parfois tu as même un peu honte de l'avoir aimée, de l'effet qu'elle t'as fait et qu'elle te fais encore. Elle peut en un instant te transporter des années en arrières, vers un passé réél ou imaginaire, vers un futur encore incertain ou complétement improbable. Elle a un pouvoir magique cette chanson, quelque chose d'insoupconné, qui ne parle peut être qu'a toi, mais qui sait, peut être qu'il existe un autre, quelque part dans l'univers à qui cette chanson fait ressentir des choses équivalentes...
Mais l'important c'est le feeling dans lequel elle te plonge. Elle te rend amoureux... de rien, de tout, de personne, de la vie,... Dès les premières notes, c'est comme si une porte s'ouvrait dans ta tête et laissait entrer un vent nouveau, tu es prêt. Prêt à accueillir tout ce qui peux se présenter, tout l'amour qui passe à portée, tu le prends, fusse t'il une feuille qui flotte en tombant, tu l'aimes cette feuille, elle te rappelle des choses agréables, des sensations douces... Ça ne durera peut être que le temps de la chanson, ça restera en toi pour la journée, mais l'important c'est cette douceur qui nait en toi.

Ce matin, 6h50, je descend ma rue, il fait frais, mais sans plus. J'arrive près de ma voiture, j'active l'ouverture à distance, et passe côté passager pour remettre le rétro en place. Et là une envie, une impression. Ne plus être seul, qu'elle soit là, que je lui ouvre la portière, qu'on ai descendu la rue main dans la main, en se racontant nos journées à venir, avoir pris notre petit déjeuner en tête à tête, l'avoir embrassée dans le cou en se croisant dans la salle de bain, l'avoir réveillé en ayant passé mes mains sur son ventre... Tout en un instant, furtif, avoir juste une vie normale, avec elle...

La vie c'est simple comme de rentrer de chez des amis en écoutant Maxime Le Forestier et en chantant à tue tête dans la voiture...

C'est enfin fait, on a sorti notre bébé !

Oeuvre en cours de réécriture

J'aime ta peau, j'en suis fada comme on dit dans le coin... J'aime la toucher, j'aime la carresser, j'adore y déposer des baisers, j'aime me reposer dessus.
D'où viens-tu, comment es tu arrivée dans mes bras, pour combien de temps, je n'en sais rien. Tu m'intrigues, tu m'inspires, tu m'étonnes, tu me plais.
Tu es celle que je n'attendais pas, si différente de mes attentes, mais si ressemblante aussi.
Tu sembles si forte, tu es si grande, mais tu es fragile aussi. Tu sembles si sûre, si fière parfois, et pourtant tu es dans l'ignorance.
Un jour je t'espère, n'osant y croire; le lendemain je désire ardemment le moment où nous pourrons enfin être ensemble, celui où nous construiront notre foyer.
Avec toi pas de passion dévorante et débilitante, mais un amour sûr et fou.
Toi et moi c'est une evidence, et ce n'est une possibilité.
J'aime te voir vivre, je n'ose parfois intervenir, simple spectateur, et j'aime être dans ta vie, t'aidant à faire tes choix. Tu es indécise et moi qui aime tant les choses bien cadrées, ça me va.
Je suis en confiance, même les chemins les plus perdus, je suis prêt à les baliser avec toi.
Aujourd'hui je peux le dire, je suis équilibré...

Et une deuxième ce jour ci pour le duo d'enfer N-bragon...

J'adore mon collègue N... D'abord, sous ces airs super sérieux, il est aussi déjanté que moi. Ensuite, il est super beau gosse. Non, je n'ai pas encore complétement viré ma cuti, mais ça veut dire que traine toujours autour de lui un certain nombre de femmes, généralement assez jolies, mais là n'est pas l'important. Juste qu'avec son charme de bel italien, bein il est pas plus doué que n'importe qui avec les filles. Et ça, ça rassure plutôt ! Mais une fois de plus l'important n'est pas là.

Un titre rock s'échappe de mon radio-réveil. C'est déjà matin. Mon esprit s'éveille, mais il faut bien encore un ou deux titres pour que mon corps le suive. Machinalement j'allume l'écran de mon ordi et file aux toilettes. Je vais me servir un verre de jus d'orange et m'installe devant l'écran pour faire mes jeux en ligne. Le grand moment arrive alors : la douche. C'est elle qui me rends totalement lucide tous les matins. Ce matin je chantonne encore un peu les titres qui m'ont trotté dans la tête toute la soirée, puis mon esprit vagabonde un peu...