Tant pis

Hé bien il n'y a rien de plus simple ! Il suffit d'être malin, d'engager une bombasse, un fine panthère noire pour rameuter tous les excités de la testostérone. Après il faut repérer une bonne petite chanson qui va bien. Ce qui est bien avec cette technique, c'est qu'on a même pas besoin d'écrire des paroles, elles sont déjà là. Histoire de ne pas faire trop plagiat, on utilise une nouvelle technique, le sample, c'est à dire qu'on pille un bout d'une chanson, et on la réarrange à sa sauce, en faisant tourner juste une partie qui sonne bien en boucle. C'est facile, on est en 1989, cette technique a déjà commencé à faire ses preuves.
Après, et c'est là le coup de génie, comme notre bimbo a l'organe vocal d'un ver de terre en rut, on engage en douce la chanteuse originale de la chanson qu'on a samplé, qui a un grain de voix inimitable. Ensuite, il suffit d'envoyer aux radios et de laisser bosser son fainéant et arnaqueur de producteur et le tour est joué ! On sort l'un des tout premier succès dance et on se fait des testicules en platine...

Quel bonheur mes amis !!!
Depuis quelques temps je suis l'heureux propriétaire d'une télé récente, et je peux me délecter de l'excellence des programmes qui nous sont proposés, à nous, fiers privilégiés redevenciables. Ainsi donc, j'ai pu à loisir compenser les années de télé que j'ai raté dernièrement et j'ai été assez surpris de voir que les émissions du type Bachelor sont légions. Et comme tout concept qui marche, il est décliné à outrance. Je connaissais le principe pour les séries comme Les experts, ce qui m'avait déjà un peu choqué. On pourrait passer sa semaine complète ou presque à regarder le travail des différentes équipes, que ce soit l'originale, les officielles, les copies directes, et même les versions françaises depuis quelque temps...

Comme promis voici un extrait de Cecilem en live, avec le titre Hamac, chanson lauréate de la Rose d'or 2004 à l'Olympia de Paris.

Je peux enfin vous faire découvrir l'artiste que j'ai quelques fois cité ici entre autre dans l'article Sentiments cryogéniques. Et quand je dis artiste, je devrais dire Artiste. Cecilem a une façon de faire parler les mots que je trouve assez unique. Ni trop plats, ni complétement allumés, ses textes font rentrer de la poésie dans le présent. Et côté musique, c'est tout ce qui me plait... C'est mélodique, c'est beau, certaines chansons pourraient presque se passer du chant. Sa voix laisse passer ses émotions. On la sent rire, ou être mélancolique au rythme de ses textes. C'est aussi la force d'être auteur-compositeur-interprête.
J'ai eu la chance de la voir sur scène au festival d'Aix en provence. Elle dégage une énergie incroyable. Elle est venue avec son petit classeur à la fin du spectacle pour choisir une dernière chanson, c'était touchant et impressionnant... Il y en avait de la chanson dedans. D'une certaine façon, on a pu voir la qualité et la quantité de son travail. Il faut dire qu'elle a pris son temps comme elle le dit dans la chanson titre de son nouvel album "L'age de mes raisons". Elle a commencé comme choriste pendant de longues années où elle a pu améliorer ses techniques vocales, et avoir le temps de préparer ses propres chansons. Elle fut également pianiste accompagnatrice.
C'est en 2000 qu'elle sort son premier album qui lui permet de faire les premières parties de Fabienne Thibault et de Kent et l'after show de Miossec.De 2001 à 2003, elle commence à tourner, et à tourner loin puisqu'elle ira en Australie et au Québec. Elle compose la musique de cette Chanson pour Ingrid (Bétancourt) en 2005.
Je posterais d'autres titre de Cecilem dans les jours à venir. En attendant, comme disent nos amis anglo-saxons : Enjoy !

Une petite découverte qui m'a bien fait rigoler. Un chanteur de St Etienne, à découvrir sur wat.tv
Si je trouve d'autres artistes interressants, je vous ferais passer...

Dans le genre chanson qui fait toujours de l'effet, qui t'envoie dans un autre temps, en d'autres lieux, il y a toutes celles de cet album de Cabrel, Samedi soir sur la Terre...
Peut importe l'endroit, l'instant, en plein milieu de mes courses, dans ma voiture, dans mon canapé... j'en entends une de ces chansons et je pars ailleurs. Et puis il y a cette chanson, celle qui me touche encore plus que les autres, la chanson titre de l'album.

La chanson qui rend amoureux... C'est la chanson qui revient du fond de tes souvenirs, qui te prends les tripes quand tu ne t'y attends pas. Tu l'avais presque oubliée, parfois tu as même un peu honte de l'avoir aimée, de l'effet qu'elle t'as fait et qu'elle te fais encore. Elle peut en un instant te transporter des années en arrières, vers un passé réél ou imaginaire, vers un futur encore incertain ou complétement improbable. Elle a un pouvoir magique cette chanson, quelque chose d'insoupconné, qui ne parle peut être qu'a toi, mais qui sait, peut être qu'il existe un autre, quelque part dans l'univers à qui cette chanson fait ressentir des choses équivalentes...
Mais l'important c'est le feeling dans lequel elle te plonge. Elle te rend amoureux... de rien, de tout, de personne, de la vie,... Dès les premières notes, c'est comme si une porte s'ouvrait dans ta tête et laissait entrer un vent nouveau, tu es prêt. Prêt à accueillir tout ce qui peux se présenter, tout l'amour qui passe à portée, tu le prends, fusse t'il une feuille qui flotte en tombant, tu l'aimes cette feuille, elle te rappelle des choses agréables, des sensations douces... Ça ne durera peut être que le temps de la chanson, ça restera en toi pour la journée, mais l'important c'est cette douceur qui nait en toi.

En voilà un petit jeu tout nouveau qu'il est sympa ! La dernière création de Motion-Twin, après des sites comme MonLapin, mais surtout Hammerfest, déjà un grand succés, primé du meilleur jeu 2006 et Café-jeu, meilleur jeu 2007.
Il est une fois de plus basé sur la techno Haxe qui allie le HTML classique, le Flash et javascript. Résultat un site très bien fait, joli, rapide, et super agréable.
Je passe donc mon temps à bouffer des gosses et à les effrayer.
Serez vous aussi cruel et vicieux que moi ?